Investigacion (Research)

viernes, 21 de octubre de 2011

Le Maroc se place comme le second exportateur mondial d´olives de table

L'olive marocaine est en train de récolter les fruits des soins de l'Etat dont elle a commencé à bénéficier il y a quelques années. Les performances de cette filière aussi bien en termes de production qu'à l'export mettent bien en évidence sa bonne santé. En fait, au cours des huit premiers mois de l'année en cours, les exportations d'huile d'olives brute et raffinée ont réalisé un bond de 73,7%.
Ce qui renforce le Royaume en tant qu'acteur important sur le marché oléicole mondial. Le Maroc occupe, en effet, le 7e rang en termes d'exportations d'huile d'olive, soit 2,6% des exportations mondiales. L'huile d'olives marocaine est exportée principalement à destination des pays européens, bravant le niveau élevé des droits de douane appliqués par ces pays. Le Maroc fait même mieux en ce qui concerne les exportations d'olives, se plaçant comme 2e exportateur mondial, après l'Espagne, avec un volume annuel de l'ordre de 65.000, soit 13% du total mondial. Toutefois, le produit marocain est loin d'être exempt de tout reproche. En fait, avec le potentiel dont elle dispose, cette filière est en mesure de faire nettement mieux. Selon une étude réalisée par l'Observatoire de l'Entrepreneuriat (groupe BMCE), sur le secteur oléicole, celui-ci manque encore de réactivité face à la montée en puissance de l'offre concurrente sur le plan quantitatif et qualitatif.

Olives Picholines marrocaines

Cette situation serait en train de changer, avec l'implication aussi bien de l'Etat que des professionnels qui sont déterminés à acquérir des parts de marché supplémentaires à l'export. La nouvelle dynamique du secteur concerne aussi bien l'amont agricole de la filière que l'industrie de trituration et les mécanismes d'exportation.
A ce sujet, dans le cadre du plan Maroc Vert, le Contrat-programme oléicole (CPO) prévoit la plantation de près de 540 000 ha de variétés d'oliviers, adaptés aussi bien à la trituration qu'à la production d'olives de table, ainsi que la modernisation des infrastructures de transformation, de conditionnement et de commercialisation.
S'agissant de la gestion de l'eau, 136 000 ha seront équipés en goutte-à-goutte. Pour réaliser ces objectifs, le CPO prévoit un investissement global de 29,5 milliards de DH.
Parmi les projets initiés dans ce sens, on note un important programme de développement de la filière oléicole dans la région de l'Oriental, d'un coût de 143,2 MDH, dont l'état d'avancement a été présenté au début de ce mois à Sa Majesté le Roi dans la province de Nador. Ce programme quinquennal (2010-2014) profite à 3 600 agriculteurs de six communes rurales des provinces de Nador, Berkane et Driouch. Il consiste en la plantation d'oliviers sur une superficie globale de 9 600 ha, la création de sept unités de trituration de l'huile d'olives, outre des projets visant l'encadrement et l'assistance technique des agriculteurs bénéficiaires.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, il a été procédé à la conclusion d'un accord de partenariat avec neuf coopératives totalisant quelque 4 961 ha, à la plantation de 4 037 ha en oliviers (42% de la superficie prévue au titre du programme), la création d'une unité de trituration de l'huile d'olives dans la province de Berkane. L'Etat apporte également du soutien aux opérateurs en termes de promotion des exportations. A ce sujet, l'Etat réalise un plan de communication, lance des campagnes de promotion autour du logo Maroc sur des marchés extérieurs ciblés et encourage les exportations d'huile d'olives (extra vierge ou labellisée) par l'accord d'une subvention de 1 000 DH/t pour une période maximale de 10 ans.

Source: www.lematin.ma

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